Une autre histoire de l'humanité

3. L'évolution de La vie
et les champs d'information

Partie 4
Informations et mythes de création

Alain Boudet

Dr en Sciences Physiques

1. Apparition de la vie
2. Histoire des animaux
3. Évolution de la vie et champs d'information

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Résumé: 4. La constitution des organismes, en particulier de la molécule d'ADN avec ses codes génétiques précis et volumineux, n'a pas pu avoir lieu sans l'apport extérieur d'instructions spécifiques. Elles sont fournies sous la forme de champs d'information ou archétypes, de nature électromagnétique, gravitationnelle, ou d'une nature plus subtile (éther, champs de torsion, entéléchie, champs morphogénétiques, champs H, champ akashique). Par ces champs, les êtres vivants sont reliés subtilement dans un vaste réseau. Depuis toujours, les mythes de création planétaires décrivent un processus semblable. D'un principe organisateur, émanent des instructions sous forme de pensées, de rêves, de géométrie ou de sons. Cette vision renouvelée donne à l'évolution des formes de vie un sens bien plus exaltant et plus responsable: accompagner l'éveil de la conscience.

Partie 1: Darwin et la théorie moderne de l'évolution

  • Les 3 types de réponses sur l'évolution
  • Charles Darwin et ses contemporains
  • Le néodarwinisme ou théorie synthétique de l'évolution

Partie 2: Le darwinisme en question à la lumière de la biologie

  • Au-delà du néodarwinisme

Partie 3: Un principe organisateur - Pratiques inquiétantes dans la science

  • Un principe organisateur venu d'ailleurs?
  • La tyrannie du néodarwinisme au détriment de la vérité
  • Les théories scientifiques cachent des présupposés

Contenu de la partie 4

Annexe

Les schémas cybernétiques de la création

Dans le second chapitre de cette série (Histoire des animaux), nous avons fait connaissance avec une galerie de fossiles d'animaux qui ont vécu depuis les périodes les plus reculées jusqu'à nos jours.

Nous avons constaté avec émerveillement que la Vie avait produit des formes animales étonnantes et extrêmement variées, qui pouvaient vivre et se développer dans des conditions les plus diverses. Nous avons aussi constaté que des formes nouvelles faisaient preuve d'une complexité toujours plus grande, tout en cohabitant par des liens associatifs avec les formes les plus simples.

Ensuite, dans les 3 parties précédentes de ce chapitre sur l'Évolution de la vie, nous avons rapporté que la majorité des scientifiques, lorsqu'ils veulent rendre compte de cette évolution, font appel à une théorie et une seule, celle du néodarwinisme, qui s'est imposée abusivement en censurant les autres.

Ils l'opposent à la religion, réduite à un créationnisme naïf et caricatural dans lequel Dieu est censé avoir tout créé de façon définitive. C'est pourquoi les enseignements et les média mentionnent seulement ces deux alternatives: soit vous croyez en l'évolution par mutation génétique, soit vous croyez en une création divine.

Il en résulte que beaucoup de scientifiques acceptent la théorie néodarwiniste comme vraie parce qu'ils sont dans l'incapacité d'imaginer une autre explication possible. Ils ont tort.

Je suis à la fois surpris et consterné non seulement par leur manque d'imagination, mais surtout par un manque d'information sur les théories alternatives.

Même les religieux ont du mal à se positionner et à proposer quelque chose de cohérent. Ils acceptent un compromis; celui du partage des territoires, d'un côté la science, de l'autre la métaphysique.

Heureusement quelques scientifiques ont eu la courage de proposer d'autres voies explicatives et ils commencent à se faire entendre. J'ai cité le courant de la synthèse étendue, qui rend compte de l'évolution d'un organisme par sa dynamique interne. Toutefois, elle nous laisse dans l'ignorance de l'origine de cette dynamique. (voir partie 2)

Le mouvement de la conception intelligente est une autre de ces théories alternatives. Il évoque l'intervention d'un principe supérieur, mais il est incapable d'en préciser la nature et le mode de fonctionnement.

Or nombreux sont les indices et les expériences qui nous renseignent sur l'influence des plans supérieurs par la communication d'informations qui servent de pilotage pour les créations (influence cybernétique).

Cela nous mène sur une voie d'exploration et de découverte qui n'est ni la réduction matérialiste, ni une religion révélée. Il ne s'agit pas de croire en quelque divinité, mais de tirer parti d'observations en tenant compte des  réalités subtiles.

Importance de la transmission d'information

La nécessité de la transmission d'information dans le processus de création d'un organisme a été mise en avant par plusieurs chercheurs qui ont analysé leurs caractéristiques biologiques.

Dean Kenyon (né en 1939), professeur de biologie aux États-Unis, a examiné les aspects informatiques nécessaires à l'élaboration du code génétique, dont les instructions pilotent la formation des protéines et la division cellulaire. Dans son livre Of Pandas and People (1989, en collaboration avec Percival Davis), il montre que c'est le langage codé le plus dense et le plus élaboré de l'univers. Mais comment ce codage est-il né? L'analyse de Kenyon démontre qu'il n'est pas possible qu'il soit dû à la sélection naturelle. Une conception intelligente est obligatoirement à l'œuvre.

William Dembski (né en 1960) est un mathématicien, philosophe et théologien états-unien. S'appuyant sur la théorie de l'information, connue surtout dans le domaine des télécommunications, et de la théorie mathématique de la complexité, il a élaboré des critères qui permettent de distinguer un assemblage aléatoire, d'un système conçu par une intelligence

Selon lui, tout système est porteur d'une information spécifique. C'est le cas pour les systèmes biologiques, et une conception intelligente est la meilleure explication de leur construction.

Stephen Meyer (né en 1958) est philosophe des sciences et directeur du Center for Science and Culture of the Discovery Institute aux États-Unis, dont la mission est de contribuer à la connaissance des êtres humains et de la nature en tenant compte de l'interaction avec une conception intelligente.

Dans son livre Darwin's Doubt: The Explosive Origin of Animal Life and the Case for Intelligent Design (2013, HarperOne), Meyer s'interroge sur la cause de l'explosion de vie animale à la période du Cambrien. Il y a 530 millions d'années (voir article précédent, Histoire des animaux), de nombreuses espèces animales marines apparurent, sans ancêtre connu. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'elles représentent la majorité des embranchements existant de nos jours. Comment des animaux aussi complexes biologiquement peuvent-ils avoir été produits dans un laps de temps aussi court que 10 millions d'années? Cela avait troublé Darwin lui-même.

Tenant compte des connaissances acquises dernièrement sur l'ADN et son rôle dans la construction biologique d'un organisme, Meyer insiste sur l'importance de la transmission d'instructions pour la formation des organismes. De même que vous ne pouvez pas assembler un dispositif si vous n'avez pas la notice d'instructions, de même la matière a besoin des informations de montage pour élaborer un organisme.

On sait que les innombrables protéines nécessaires à la croissance et au fonctionnement des corps sont synthétisées selon les plans fournis par l'ADN. Mais d'où viennent les informations inscrites dans l'ADN et l'ARN?

La création de toute information nouvelle nécessite une conscience ou une intelligence. Selon Meyer, la théorie de la Conception Intelligente explique beaucoup mieux l'explosion du Cambrien que la théorie de l'évolution par sélection naturelle.

Des archétypes communs

Pourquoi les nombreuses analogies ou homologies que j'ai décrites en partie 2 existent-elles dans des espèces différentes ayant vécu à des époques différentes? Ont-elles reçu des instructions semblables? Par quel support ces informations sont-elles fournies?

L'existence d'homologies entre animaux avait été remarquée bien avant les travaux de Darwin. On les attribuait alors à l'expression d'un même archétype. Un archétype est un schéma de construction ou d'organisation qui est commun à tout un groupe d'organismes y compris l'être humain. Autrement dit, c'est le même prototype qui a sous-tendu l'apparition d'espèces différentes ayant des traits communs sans distinction d'époque.

On peut comparer ce processus à la création de plusieurs modèles de voiture qui ont des caractéristiques communes. Si ces modèles sortent des bureaux de la firme Peugeot par exemple, leur similitude est due au fait qu'ils ont été conçus par le même bureau de conception. Le concepteur a retenu les mêmes caractéristiques pour des voitures qui servent un même but dans les mêmes conditions: transporter des personnes en toute sécurité sur les routes.

Il en est de même pour les organismes. Leur structure est homologue (ou plutôt analogue) parce qu'elle est destinée aux mêmes fonctions. La même structure existe dans plusieurs organismes non pas parce qu'ils dérivent les uns des autres par mutation aléatoire, mais parce qu'ils ont été conçus sur le même plan.

Si l'on adopte ce point de vue, l'hypothèse de l'existence d'un ancêtre commun est inutile.

Sources: Homology: a concept in crisis, Wells J. and Nelson P., Origins and Design, 1997, 18, 2; Does homology provide evidence of evolutionary naturalism? Jerry Bergman, Journal of Creation, 2001, 15, 1, 26

Présence expérimentale d'un guide de construction

Avant que la biologie mécaniste impose sa vision du tout-moléculaire, il était admis que la vie ne peut pas être expliquée uniquement par des processus chimiques et physiques et que les organismes sont mus par un principe vital organisateur. C'est ce qui distingue l'organisme mort de l'organisme vivant.

Le principe vital porte les informations de développement de l'organisme jusqu'à sa forme adulte. Il pilote son accomplissement par l'apport d'informations. Il a donc un but: aller vers la réalisation de cette forme adulte pleinement développée.

Nombreuses ont été les expériences qui suggèrent la présence de ce principe organisateur non seulement dans le corps, mais autour. En voici des exemples.

L’embryologiste allemand Hans Driesch (1867 - 1941) a fait des expériences avec des embryons d'oursins en 1891. En les coupant en deux, il a constaté qu'à partir de chaque moitié se reformait un oursin entier, petit mais complet. Qu'est-ce donc qui a guidé chaque moitié vers sa réalisation complète?

Driesch adopta l'idée d'un principe organisateur qui donnait aux plantes et aux animaux leurs formes et leurs buts. Il le nomma entéléchie (en= dans; telos= fin, but), car un embryon évolue vers son but. Même si son développement est entravé, il peut quand même réussir à atteindre la forme finale. (cité par R. Sheldrake, Réenchanter le science, 2013))

Le biologiste allemand Johannes Holtfreter (1901 - 1992) cherchait à comprendre comment le corps d'un embryon d'amphibien s'organisait au fur et à mesure de son développement. Dans l'une de ses expériences, il désagrégea les cellules d'un embryon, les mélangea au hasard et observa leur fantastique capacité à se trier elles-mêmes, se rassembler et reconstituer des tissus bien organisés similaires à ceux de l'embryon intact. Où le principe organisateur était-il logé? Il le cherchait dans le corps lui-même.

Le concept d'un champ qui pilote l'embryon, dont la localisation n'est pas déterminée, nommé entéléchie par Driesch, a été nommé en 1922 champ morphogénétique par le biologiste russe Alexander Gurwitsch (1874 - 1954), et développé par d'autres par la suite. (J'ai présenté Gurwitsch dans l'article ADN électromagnétique pour sa découverte des rayons lumineux émis par les organismes.)

Champs morphogénétiques

Le biologiste britannique Conrad H. Waddington (1905-1975) a précisé l’idée de champs morphogénétiques de Gurwitsch en introduisant le concept de chréode. Un peu comme des voitures qui s'engagent dans un chemin boueux pourraient être dérivées vers des ornières déjà creusées, au lieu de suivre leur propre voie, de même les chréodes représentent des attracteurs de développement dans le temps et dans l’espace. Elles attirent les nouvelles formes de création vers des traces déjà empruntées.

Rupert Sheldrake, le biologiste et historien des sciences anglais présenté dans la partie 3, a repris et développé ce concept à partir de 1983 dans son livre Une nouvelle science de la vie, l'hypothèse de la causalité formative (éditions du Rocher). Pour lui, non seulement les formes, mais aussi les comportements des animaux ont tendance à suivre les ornières (les chréodes) creusées par leurs congénères auparavant, même s'il n'y a pas eu de contacts directs.

Ainsi, si on entraine des rats à réaliser une tâche nouvelle dans un laboratoire à Londres, les autres rats feront de même dans d'autres laboratoires du monde, sans qu'ils aient été en contact. Il y a eu un transfert de savoir-faire, donc d'informations par une voie invisible. C'est celle du champ morphogénétique. La transmission de ce savoir-faire est effective quelle que soit la distance.

Lorsqu'une créature nait, se développe et agit, elle se structure par résonance avec son champ morphogénétique. Chaque type de système naturel possède son propre type de champ qui le façonne, que ce soit un atome, une molécule, un cristal, ou un organisme. Il y a également un type de champ morphogénétique pour les sociétés animales tels que les colonies de termites, pour les sociétés humaines, les comportements, les cultures, etc.

Au même titre qu'un ensemble d'ornières, le champ morphogénétique d'un système (chimique, minéral, végétal, animal, humain)  est un réservoir d'influences constitué de la mémoire collective des formes et des comportements des créatures du système. Ainsi, pour Sheldrake, La capacité des araignées de tisser, dès leur naissance, des toiles caractéristiques de leur espèce, la manière dont les guêpes de boue australiennes construisent leur nid, ne peuvent être inscrits dans les gènes. De même que la capacité des poissons ou des étourneaux à se mouvoir en groupes serrés.

La résonance entre des structures ou systèmes identiques, appelée résonance morphique, est d'autant plus accentuée que l'action ou l'acte de formation sont répétés et que la similitude est grande. Elle agit à travers l'espace et le temps.

La résonance morphique fournit une explication simple et élégante des processus d'évolution de la vie. Rien ne prouve que les traits et les comportements d'un animal sont programmés par ses gènes. Selon Sheldrake, ils sont transmis par résonance morphique.

Sources: Champs morphogénétiques, La mémoire de l’univers, Agoravox, 09/11/2011; Rupert Sheldrake: 95% De l'hérédité échappe à la génétique, interview pour le magazine Nouvelles Clés, avril 2012; Champs morphiques et causalité formative, Abel Chaouqi, 2013; Du centième singe aux champs morphiques, Claire de Brabander; Morphic Resonance and Morphic Fields - an Introduction, dans le site de Rupert Sheldrake

Les champs qui pilotent les assemblages chimiques

Les archétypes et les champs morphogénétiques sont un réservoir d'instructions et d'informations. Je suis stupéfait de constater que bien que la notion de champ d'information soit familière aux physiciens, les biologistes l'ignorent complètement et n'envisagent la description de la vie que sous la forme matérielle d'un jeu de molécules.

Pourtant, on a démontré depuis longtemps que les organismes vivants, y compris les cellules bactériennes, peuvent communiquer entre eux et envoyer des informations par rayonnements électromagnétiques. C'est entre autres la conclusion de plus de 12000 expériences réalisées dans les années 1970-80 par l'équipe du Pr Vlail Kaznacheev (médecin russe, 1924 - 2014) (voir article l'ADN électromagnétique). Ces signaux peuvent inclure des informations sur le comportement global des cellules et coordonner leurs actions.

Dans le premier chapitre de cette série, Apparition de la Vie, j'ai exposé comment des champs d'information électromagnétiques guident les créations chimiques. C'est ainsi que le Pr Luc Montagnier a montré qu'une molécule complète d'ADN pouvait être reconstituée à partir de ses innombrables composants par le guidage cybernétique d'un champ électromagnétique spécifique, émis par une molécule semblable d'ADN.

Cela montre que les réactions chimiques et biochimiques sont pilotées par des signaux d'information électromagnétiques spécifiques. Selon le physicien théoricien britannique Peter Marcer, la synthèse des acides aminés et des bases nucléiques a probablement eu lieu au commencement de la vie sur Terre en étant pilotée par de tels champs.

On en déduit qu'il existe un champ global qui supervise le développement d'un organisme, et qui en détient le plan. Le biologiste russe Peter Garyaev a montré que le véritable code génétique est porté par des champs électromagnétiques liés à l'ADN. Ce sujet est d'une telle importance que j'ai écrit un article spécial le concernant (L'ADN électromagnétique et la communications entre molécules).

Le champ cellulaire unitaire d'Émile Pinel

Émile Pinel

Émile Pinel

Émile Pinel (1906 - 1985) est un mathématicien français qui a apporté des contributions importantes en biologie et médecine, par sa collaboration avec des médecins des hôpitaux de Paris. Il a d'abord obtenu une licence en sciences, puis le diplôme d'Études supérieures de mathématiques, et celui de l'Institut de Mécanique des Fluides de l'Université de Paris. Par la suite, il a obtenu d'autres diplômes, dont celui de docteur en médecine physique (USA).

Dès l'âge de 20 ans, il se dirige vers l'application des mathématiques à la biologie et à la médecine par l'intermédiaire de sa sœur, elle-même médecin à l'hôpital Necker à Paris dans le service d'urologie du professeur Félix Legueu (1863 - 1939). Il y effectue ses recherches entre 1926 et 1932, puis dans le laboratoire du professeur Hyacinthe Vincent (1862 - 1950) au Collège de France jusqu'en 1938, puis dans divers laboratoires. Il fait des découvertes essentielles sur les globules blancs (leucocytes).

Pinel invente d'abord un appareil pour mieux compter les leucocytes dans une goutte de sang en les étalant de façon automatisée. Il découvre alors que la numération des leucocytes n'est pas constante et qu'elle dépend du moment de la prise de sang. Elle suit un cycle précis de 84 minutes, qui se raccourcit de façon spécifique chez les malades. La durée du cycle constitue un moyen de diagnostic précis. Il en déduit que les médicaments doivent être pris à des moments favorables et non n'importe quand.

Une autre partie de ses recherches, celle qui nous intéresse pour notre sujet, concerne la vie de la cellule. La cellule vivante est caractérisée par la régulation des phénomènes biologiques qui opèrent dans le cytoplasme et dans le noyau. Comme ce sont des milieux visqueux, Pinel leur applique les lois mathématiques de la dynamique des fluides.

Ses calculs lui montrent que tout point du noyau de la cellule (par exemple une molécule) est mis en mouvement oscillatoire sous l'effet de forces internes. Ces forces nucléaires (c'est-à-dire du noyau) peuvent être décrites par un champ unitaire, nommé champ H. Remarquablement, il représente le programme de vie de la cellule: division, régulation, transformation d'une cellule saine en cellule maligne, etc.

Le champ H est de nature gravitationnelle. Il a 3 composantes.

L'une d'elles, le champ H2, est le réservoir de la mémoire. C'est un champ psycho-biologique qui appartient au monde de l'immatériel.

Il transmet ses instructions à la composante H3. H3 donne à l'ADN sa forme et ses niveaux d'énergie. Cette forme est souvent la double hélice, mais l'ADN peut aussi prendre d'autres formes, depuis la forme plane jusqu'à l'hélice (voir article l'ADN et le code génétique). Lorsque ses niveaux d'énergie changent, l'ADN change et on passe d'une cellule saine à une cellule maligne.

Le champ H3 transporte aussi la pensée. Il est donc le facteur des influences psychologiques qui modifient le fonctionnement des cellules. Il peut aussi expliquer les phénomènes de télépathie.

Le champ H1 est un champ magnétique qui reçoit des impulsions de H3 et exécute ses ordres, afin de régler la fabrication des protéines.

Le champ global H, situé dans le noyau, agit aussi sur le cytoplasme de la même cellule. De plus, il peut communiquer avec les champs H des autres cellules, par émission et réception.

Pinel a exposé ses travaux dans plusieurs livres clés, dont Les fondements de la biologie mathématique non statistique (Maloine, 1973) et Vie et Mort, Conséquences de la relativité en biologie (Maloine 1978 -  consultable ICI). Malgré ses succès thérapeutiques et les soutiens de ses maitres à son époque, son œuvre a été oubliée.

Il y a probablement deux raisons à cela. La première est l’utilisation d'un langage mathématique et physique plutôt hermétique.

La deuxième raison, sans doute la principale, est que ses résultats vont à l’encontre des conceptions qui ont cours sur les mécanismes de la vie. Comme d'autres chercheurs cités dans cette étude, Pinel a été la cible d'insultes et de rejet, puis ses travaux ont été ignorés et relégués aux oubliettes. Il est par exemple très significatif qu'aucune page ne lui soit consacrée dans Wikipédia. L'une a pourtant été rédigée en français, mais les administrateurs de Wikipédia-France l'ont supprimée.

Sources: Le champ unitaire causal, entretien Émile Pinel et Christine Hardy, Revue 3e millénaire, 2014, Extrait de "La science devant l’inconnu" par Christine Hardy. Dans le site Arsitra, Présentation succincte des travaux d'Emile Pinel, par Serge Nahon,  Essai de présentation des champs cellulaires H1, H2 et H3 d’Émile Pinel, par Serge Nahon, 2008; Vie et mort, Conséquences de la relativité en biologie, livre d'E. Pinel, Maloine, 1978

Le champ d'information du point zéro et les champs de torsion

Si l'on admet l'existence d'un champ directeur qui porte les informations, se pose la question de sa nature. Kaznacheev et Montagnier ont montré l'implication de champs électromagnétiques. Pinel parle de champs magnétiques et gravitationnels. Il parle aussi de champ psychique.

Des études d'avant-garde montrent qu'interviennent des champs autres que les champs électromagnétiques.

Dans un autre article, j'ai décrit les champs de torsion mis en évidence par le physicien russe Nikolaï Kozyrev (1908 - 1983) (voir article L'éther fluide et tourbillonnaire des champs de torsion). Il a démontré l'existence d'une énergie non électromagnétique qui remplit l'univers et transmet instantanément une information dans le temps et l'espace. C'est ce que les anciens appelaient l'éther.

Ervin Laszlo

Ervin Laszlo, d'après son site

En physique classique, les scientifiques admettaient l'existence de cet éther (voir article Matière et rayonnements). Mais la physique quantique l'a balayé. Elle l'a pourtant réintroduit partiellement sous la forme d'un mer de photons, donc de nature électromagnétique, appelée champ du point zéro (voir article L'éther et l'énergie de l'espace selon la physique quantique).

Le philosophe des sciences hongrois Ervin Laszlo (né en 1932), auteur du livre Science et champ akashique (2005) s'est fait le porte-parole de l'existence de cet éther sous le nom de champ akashique (qu'il identifie au champ du point zéro).

Le champ de torsion est l'une des théories physiques qui décrivent cet éther à un autre niveau de réalité, de même que les ondes scalaires et d'autres que je présenterai ailleurs (théories de Aspden, Tewari, LaViolette, Krasnoholovets, Briddell, Haramein, Wilczek, Irwin, etc.)

Cela expliquerait pourquoi l'univers est finement réglé pour l'apparition de la vie. Cela impliquerait que les êtres vivants sont reliés subtilement entre eux, à l'environnement et à l'univers dans un vaste réseau cosmique.

Les traditions et les mythes de création

Avec l'introduction de la notion de champs d'information subtils, l'évolution des formes de vie gagne une vision plus cohérente et plus inspirante. Elle prend du sens.

Les champs d'informations transmettent des programmes provenant de plans supérieurs. Ils utilisent certains canaux et portails liés à la grille énergétique planétaire que j'ai décrite dans d'autres articles de ce site. C'est sur cette grille que sont situés la majorité des emplacements sacrés. Beaucoup ont une fonction d'antenne.

Depuis longtemps, les mythes de nombreuses traditions décrivent des processus de création de l'Univers (cosmogonie) semblables aux processus d'information. Ils sont exprimés dans un langage imagé adapté à la compréhension des peuples du passé.

Mais les termes peuvent être compris à des niveaux différents. Par exemple l'eau peut être à la fois de l'eau physique, mais aussi des eaux supérieures, autrement dit des champs éthérés, des énergies divines, des programmes d'information.

Malgré leur diversité géographique, les cosmogonies ont de nombreux points communs. Au départ, règne une sorte de chaos, c'est-à-dire un vide non ordonné, un tohou-va-bohou (en hébreu: un désert et un vide), accompagné de ténèbres. Puis se manifeste un principe organisateur qui met de l'ordre. La lumière jaillit.

La processus de création lui-même emploie des informations sous diverses formes qui émanent du principe organisateur: pensée, rêve, désir, verbe, géométrie, son.

Créer par la parole

L'Ancien Testament relate plusieurs fois des créations produites par le Verbe ou la Parole.

Dans la Genèse ch.1, versets 2 à 24, il est répété: Dieu dit, ou Dieu dit encore. Par exemple, ch.14: Dieu dit encore: "Qu'il y ait des lumières dans le ciel pour séparer le jour de la nuit; ... 15. et que du haut du ciel elles éclairent la terre !" Et cela se réalisa.

La parole divine créatrice est réaffirmée dans le nouveau testament. Ainsi, dans la Lettre aux Hébreux, ch.11: 3.Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, de sorte que ce qui est visible est venu à l’existence à partir de ce qui est invisible.

Créer en nommant

Plus précisément, la parole transmet des noms et peut créer des organismes.

Au verset 19 du chapitre 2 de la Genèse, il est écrit: Avec de la terre, le Seigneur façonna quantité d'animaux sauvages et d'oiseaux, et les conduisit à l'être humain pour voir comment celui-ci les nommerait. Chacun de ces animaux devait porter le nom que l'être humain lui donnerait.

Pourquoi donc nommer les animaux? Quelle importance cela a-t-il dans le processus de création? Le nom représente bien plus que les mots que nous employons dans nos langages actuels. Dans les langues sacrées, le nom est une vibration. Prononcer le nom, c'est émettre une émanation qui porte le programme de création, c'est donc créer la chose ou l'animal, tout au moins dans le plan archétypal ou éthérique.

Mais pourquoi Adam est-il lui-même le créateur des animaux à l'égal de Dieu? Son départ du Paradis représente la condition humaine, coupée de sa connexion directe avec les plans divins. Avant cette coupure, il était l'image et la similitude de Dieu. Autrement dit, il possédait certains des pouvoirs de Dieu, en particulier celui de créer des mondes.

Créer par la pensée et le rêve

Les divinités peuvent prononcer les noms et les codes de création, mais elles peuvent tout aussi bien les émettre par la pensée.

Dans plusieurs tribus amérindiennes, le Dieu primordial crée la lumière et la Terre par la pensée. Ou encore, Dieu rêve et ses rêves deviennent des réalités.

Dans des mythes polynésiens, le Dieu suprême crée le ciel, la Terre et la lumière par la pensée et les paroles.

Il existe plusieurs mythologies égyptiennes. Dans la cosmogonie de la ville de Memphis, le dieu Ptah, se représentant le monde par la pensée (végétaux, animaux, êtres humains), donna vie à ses créations par la parole, en énumérant chacune de ses créations. (voir Mythes de la création en Égypte antique, dans wikipédia)

Chez les Aborigènes australiens

Art rupestre aborigène

Art rupestre aborigène du parc Kakadu, Australie
Merci à Australia

Robert Lawlor, expert en mythes et symboles (né en 1938) a vécu auprès des aborigènes d'Australie et étudié leur culture. Dans son ouvrage Voices of the first day (Voix du premier jour - 1991), il rapporte que le monde a été façonné par la pensée des Ancêtres primordiaux.

Les Ancêtres étaient de grands êtres créateurs, aux corps de consistance énergétique, sans limite dans l'espace. Ils vivent dans un monde (un plan vibratoire) nommé le monde du Rêve ou Tjoukourpa.

Au commencement, il n'y avait pas de formes matérielles, mais seulement des influences ou plans de formation qui imprégnaient l'Univers, dus aux Ancêtres.

Avant leurs voyages, ils dormaient et rêvaient les aventures et épisodes du jour suivant. De cette façon, en passant des rêves aux actions, les Ancêtres ont fait les fourmis, les sauterelles, les émeus, les corbeaux, les perroquets, les wallabies, les kangourous, les lézards, les serpents, et toute la nourriture et les plantes. Ils ont fait tous les éléments naturels, le soleil, la lune et les étoiles. Ils ont fait les humains, les tribus et les clans.

La manifestation matérielle est donc le produit de la projection de leur vision intérieure. Elle emploie aussi des noms, qui constituent l'Essence de la créature ou du paysage. Ils créèrent la forme ou la créature en tirant d'eux-mêmes de l'énergie vibratoire, la stabilisant, et en la spécifiant ou la nommant.

Une fois créées, les formes et créatures restent liées à leur Rêve propre créateur. Cela signifie que le potentiel d'une pierre est inscrit en elle dans son Rêve propre et que quelqu'un de sensible peut le percevoir. Il est peut-être de devenir un élément de structure d'un bâtiment, ou bien la partie d'un outil tranchant.

De même, chaque élément de paysage inclut son Rêve propre qui l'a façonné et qui est l'empreinte des Ancêtres. La culture aborigène a ceci d'original que ce potentiel prend la forme d'un chant, le chant du Rêve. Chaque série d'histoires du Rêve définit une piste à travers la campagne qui connecte les localités et les épisodes mythiques associés. Ces pistes du Rêve sont appelés lignes de chant ou Turingas, étendues dans toutes les directions, couvrant l'ensemble du continent australien. [Cela] constitue un réseau de communication et d'échange culturel entre peuples séparés par de grandes distances. (voir mon article Le réseau énergétique des lieux sacrés)

Puisque toutes les créatures, des étoiles aux humains, sont issues de la force créatrice primordiale, le monde des Aborigènes est un monde d'Unité, bien loin de se conformer à la lutte des espèces imaginée par le darwinisme. Cette unité a entrainé les Aborigènes à respecter et adorer la Terre comme si elle était un livre où est imprimé le mystère de la création originelle.

La tradition hermétique

L'hermétisme est une philosophie qui révèle une connaissance occulte qui vise à redonner à l'homme sa dimension cosmique véritable, perdue au cours de l'histoire de l'humanité. Elle offre des enseignements de connaissance de soi et du cosmos, qui auraient été transmis par Hermès Trismégiste dans l'antiquité grecque et égyptienne (où il est assimilé à Thot). Ses enseignements ont été consignés dans de très nombreux livres anciens, dont la fameuse Table d'émeraude.

L'ouvrage anonyme publié en 1908 Le Kybalion décrit 7 principes hermétiques. Le premier énonce: Le TOUT est Esprit; l'univers est mental. Cela signifie que tout ce qui est apparent est la création mentale du TOUT.

Car (deuxième principe, issu de la Table d'émeraude): Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Les manifestations dans la matière sont le reflet de leurs trames dans l'invisible.

Créer par les signes et les lettres

Les Dogons

Au Mali, le Dieu créateur du peuple Dogon est nommé Amma. Il a dessiné l'Univers avant de le créer.

Il dispose de deux niveaux de signes. Les signes fixes ont été créés avant les choses par la pensée. Ils donnent vie à des signes mobiles qui font venir ces choses à l'existence. Les 266 signes complets du monde leur donnent leur matière, leur forme et leur couleur. Amma a créé les premiers êtres en fécondant la Terre par sa parole. (voir Les signes dans le mythe de création Dogon, Bibliothèque Nationale de France)

La Kabbale

La Kabbale telle que nous la connaissons actuellement est une tradition ancienne juive, remontant au 2e siècle av.JC. En fait elle pourrait être plus ancienne, liée aux prophètes Élie, Ézéchiel et Daniel.

Elle vise à donner des enseignements mystiques et ésotériques en apportant une interprétation approfondie des textes sacrés, afin de comprendre la relation entre les mondes divins, les mondes matériels universels et les êtres humains. C'est un outil d'aide à la compréhension du monde.

Le schéma des 10 émanations divines

arbre de vie

La création du monde s'appuie sur l'existence de 10 émanations divines ou séphiroth. Ce sont des puissances créatrices, à l'origine de toute réalité. Selon les écrits les plus anciens connus, elles ont été décrites dans un ouvrage rédigé entre le 3e et le 6e siècle, le Livre de la Création (Sefer Yetsirah), qui relate la formation du monde au moyen des lettres de l’alphabet hébraïque et de leurs combinaisons.

Un deuxième livre, daté de la fin du 12e siècle, le Sefer HaBahir (le livre de la Clarté ou de l'Éclair) développe la correspondance entre les séphiroth du monde divin et les parties du corps humain. Un kabbaliste du 13e siècle, Azriel de Gérone, donne des explications supplémentaires sur leurs fonctions en les associant à un arbre, l'arbre de vie. (voir article Les codes géométriques de l'être humain)

Le Sefer Yetsirah indique l'importance créatrice des 22 lettres hébraïques, dont 3 sont des lettres mères (aleph, mem, shin). Les lettres ne sont pas seulement un graphisme qui entre dans la composition d'un mot, comme dans notre écriture actuelle. Chaque lettre a sa signification symbolique, sa propre vibration, sa puissance créatrice de vie.

En nommant un être ou une chose, en donnant un nom, on réalise un assemblage de plusieurs lettres, plusieurs qualités, plusieurs forces qui composent cet être ou cette chose. Le nom représente son essence et son potentiel.

L'échelle des 4 mondes

Le livre de la création indique également que les 10 émanations sont étagées dans 4 mondes qui se succèdent depuis le monde divin jusqu'au monde le plus dense.

Le premier, Atzilouth, est l'émanation divine, incluant les 3 premières séphiroth (Kether, Hochmah et Binah). Ici apparaissent les germes de la création, les archétypes les plus généraux.

De lui, découle le monde de Briah et les 3 séphiroth suivantes (Chesed, Gebourah et Tiphereth), celui de la création sous forme d'information de haut niveau vibratoire.

Le création prend forme, tout en restant dans les plans conceptuels, dans Yetsirah, le monde de la forme et des principes de vie (séphiroth Netzah, Hod et Yesod).

Le monde le plus dense, où apparait la Terre, est Assiah, le monde de la matière et de l'action. Les informations de création deviennent matière et prennent chair. (séphira Malkout)

La définition de la création sous forme d'instructions est de plus en plus détaillée au fur et à mesure que l'on descend dans la matière.

Évolution de la conscience humaine

Explorer la réalité des plans supérieurs

En principe, le but de la science est d'explorer le monde afin d'en découvrir les différents aspects. Malheureusement, la science académique refuse arbitrairement toute évocation de forces surnaturelles et tout ce qui ressemble à une finalité. Elle est donc impuissante pour nous apporter les réponses à nos questions sur la place de l'humain sur la Terre et dans le cosmos.

Alors, explorons nous-mêmes. Les plans subtils d'information ne sont pas seulement des êtres mathématiques, mais une réalité que l'on peut explorer et percevoir. Les plans supérieurs ne sont pas une croyance, encore moins une superstition, c'est une réalité vécue par des millions de gens au cours des siècles et actuellement.

Il existe de nombreuses façons de pénétrer dans ces mondes par l'expérience individuelle. Les rêves sont la plus familière. Il y a aussi les visions en état de méditation, les sorties de la conscience hors du corps physique et d'autres états encore.

Manifestation des codes supérieurs

Plusieurs personnes m'ont témoigné que dans certaines circonstances en état de méditation, elles voyaient de nombreux signes affluer autour d'elles et les entourer.

C'est une des façons dont se manifestent les instructions supérieures. Elles sont codées. Un code est un langage d'instruction sous une forme interprétable par le récepteur (voir article Information et codes). À notre niveau, elles se manifestent sous la forme de sons, de figures géométriques, de couleurs, de pictogrammes, de lettres.


Extrait de Langage de lumière
film de Stéphane Cavé et Gabriel Uribe
disponible sur www.langagedelumieredufutur.com

Vivre en conscience

Si nous nous cantonnons au monde matériel, en nous bouchant les yeux et nous anesthésiant pour ne pas sentir les autres composantes du monde, alors quel sens a réellement notre vie?

Nous pouvons obtenir une réponse si nous prenons le temps de percevoir nos aspirations profondes. Notre aspirons à grandir, c'est-à-dire à progresser vers plus de conscience, plus de liberté (surtout émotionnelle) et plus de responsabilité. Même s'il est vague, c'est un but qui donne de l'amplitude à notre vie. Chacun a sa place dans ce monde, chacun y apporte sa pierre.

À la lumière de ces plans supérieurs de réalité, la notion d'évolution prend un sens tout à fait différent. La finalité d'une plante, d'un animal, est de croitre et de se reproduire, mais aussi de participer à l'harmonie vibratoire subtile (musicale) du monde.

La finalité d'un être humain est la même, participer à l'harmonie musicale du monde, en tenant compte de la conscience de soi. Ce n'est pas l'évolution biologique d'un paquet d'ADN mais l'évolution de la conscience, la transformation d'êtres divisés, conflictuels, soumis à leurs émotions, en êtres qui développent le respect des autres, la bienveillance et la compassion.

Les influences créatrices, à la fois douces et puissantes, par le biais de champs subtils d'information, amènent les humains et toutes les formes de vie vers une conscience plus éveillée et plus responsable. Nous sommes invités à déployer nos talents au service de l'humanité et à restaurer notre dimension divine, en association avec l'harmonisation de nos corps subtils (voir article Chakras et corps subtils).

Il est urgent que la science et les religions s'ouvrent à la possibilité d'explorer ces mondes au-delà de la matière et au-delà de la stricte connaissance intellectuelle.

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12 juin 2019